Wednesday, October 13, 2010

"Je me Souviens"

Dans le char pour aller à Montréal, j'ai rigolé bien plus d'une fois, bon non pas uniquement grâce à mes aclytes, surtout celle au volant, mais aussi parce que tout prête à rire ici. Ou alors je ne suis que dans l'incapacité de rester sérieuse 5 min (à prouver).
Enfin bref, entre les bouchons, les zigzags, les dépassements irréguliers, TomTom qui crie quand on passe au-dessus de la limite, la demande de renseignement via char à char, i.e. de vitre à vitre en voiture, dans les bouchons, ce fut épique.
Entre autre, plusieurs dépassements dangereux, un sens interdit, des dépassements de limitation de vitesse, un feu quasi grillé, un feu au milieu de nulle part, des siestes, du fun en barre quoi.
Arrivée à Montréal, avenue Papineau aaah mais c'est quoi le souci là, et oui en fait pour aller sur l'avenue Papineau il faut aller sur une autre avenue... Enfin bref le québécois's way of driving ;) Bon on peut finir à pied ça va aller.
Petite pérégrination sur Mont-Royal jusqu'à notre auberge, magnifique bâtisse. Bon c'est bien là, "y'a pas une autre porte? Chai pas attends on va voir de l'autre côté, et ben non," ah mais en fait la porte est ouverte en bas Dumbass ;)
Enfin bref on monte (non pas en haut, on monte tout court), on buzzz, bah oui, c'est écrit buzzz alors on le fait.
Mathieu arrive diligemment, (l'aubergiste), vous avez une réservation?? Bah c'est à dire que non en fait, j'ai appelé et votre collègue/ami/poto/ m'a dit qu'il nous trouverait une tite place sûre ce week end. Ah bon, mais là c'est qu'on est complet quoi, enfin venez, asseyez-vous.... Asseyez-vous ça va prendre du temps... Et oui, donc on s'asseoit dans de jolis fauteuils style baroque, on se la pète, c'est royal c'est Montréal et sans Résa please. On est casé c'est bon il a cogité, nous voilà dans le dortoir lit du haut pour bibi, lit du bas pour mon acolyte.
C'est pas le tout, mais Montréal il faut en faire l'expérience, alors c'est parti!!!!
Rue Mont-Royal, petite descente, photos for sure, puis le métro mais il est où, aaah c'est sûr il est pas au panneau, bon on se retrourne aaaah le voilà et on y go.
Descente en Enfer (oooo quel jeu de mot), c'est vrai quand on descend dans le métro de Montréal on comprend qu'on se rapproche dangereusement du centre de la terre: il fait chaud. Billet, check, métro check, arrêt place des armes, check.
Ok c'est parti, petite descente vers le vieux port arrêt sur image à la basilique, bon on la fera de jour ok, la descente continue, photo à gogo de fontaines, d'arbres, de gens, de trains, d'immeubles de tout. De parapluie aussi. Bon là j'ai l'estomac qui commence à crier famine et le porte-monnaie qui me dit qu'il va falloir cracher. Petite remontée vers TD and yes in Canada I trust ;) et c'est parti pour un royal big mac et oui tout est royal ici à Montréal, (en plus c'était un double big-mac et ce qui est awesome ici, c'est que leur taille normale équivaut à notre big size). Take out for sure, on se pose, il fait frais, c'est frais c'est bon et même un big mac devient chic avec cette vue.
Aller c'est reparti pour notre pérégrination dans les intestins de la ville regorgeant de jeunes, de vieux, de clodos (tient ça me rappelle la France, une mini-France ici), on parle français bien que je n'en saisisse pas toutes les expressions!!
Arrêt image sur Super Sex mmm de nombreuses danseuses à gogo, des gogos danseuses!! Un magnifique Apple qui retiendra mon attention, si c'est pas beau une pomme blanche ;)
La rue Sainte-Catherine a de quoi dépuceler le plus sain des sains: la luxure, l'envie, la gourmandise, la colère, tout, un condensé d'expérience qu'il faut digérer tel un fast food pour revenir chaque jour, comme une drogue, on revient sur Sainte-Catherine, non pas pour acheter mais pour ressentir cette électrisante sensation du tout à portée de main.
Bon on fait quoi, on se pose, on va boire un verre, ok métro, rame, marche, rue, porte, rue, porte, le Quai des Brumes, un peu brumeux comme nom, bon on teste. Nous voilà assis, eul pichet de bière en face et voilà on écoute les québécois, on fait des sue du cul (enfin pas moi, l'acolyte), on attend que ça bouge, on se pose sirotant notre blonde pas la blonde blonde, ni le chum mais la blonde de bière qu'on s'est servie. Ah bon soirée Karaoké ah, non on sait pas si on va rester. Quelques verres plus tard, la flême dans les baskets, les converses ou les Kalenji comme on veut, bah en fait on reste. Tu chantes... non non, allez..., bon ok moi je chante I am the Walrus, une de mes préférées aussi déjantées que moi de la roue, et l'acolyte "nothing else matters", bon on a pas trop chauffé l'ambiance les québécois sont très nationalistes, il leur faut du Sania Twain (même pas sûre de l'orhtographe sur ce coup). On s'est même vu se faire refuser notre "démons de minuit". Bah on aura bien chanté... et bu... and back to the hostel, mon acolyte un peu éberlué, embrumé par sa blonde dit bonjour à tout le monde...
Sleep Tight, Sweet Dreams

.... And wake up, ouh la bon c'est reparti, to a brand new day a brand new itinerary. First stop, bathroom, JK non, bon first stop, spot après les ablutions matinales => starbucks, avec un nice chocolat (géant le chocolat) et un croissant qui pour ma part ne vaut rien comparé au croissant de ma ptite boulangerie de là où j'habitais à Nantes, starbucks you suck on this one.

Mail, sun, Pix, and Go. Métro, Place des Armes et la basilique, petite visite bien culturelle et enrichissante, picturale et rougeoyante. S'asseyant sur un banc, nous contemplâmes cet édifice ooh grandement visité par un franc (Gérard Depardieu y est venu, en effet). Quiconque peut s'y marier apparemment.
Out, et in dans le joli magasin de Noël, émerveillé par ces couleurs, cette chaleur ce souvenir d'une tendre douceur, nous voilà ébahis avant l'heure. Que de père Noël, de petits soldats et de boules pour remplir nos yeux ;)
Comme tout rêve, on se réveille et continuons notre pérégrination du samedi, vers le port, le port, le vieux port, des bâteaux, des gens, des toutous, une mouette sur un lampadaire, des mariés, tel est le quotidien des gens à Montréal un samedi. Petite remontée, passage sur Sainte-catherine obligé, on s'arrête où, chez Reubens pour un magnifique sandwich de smoked meat, c'est épique, rien de tel qu'un estomac de breton (bretonne en l'occurence) pour tout finir. Mon acolyte n'a en effet pu venir à bout de cette assiette si gigantesque. Et c'est reparti, après un pti thé, pour faire passer le tout, quand même. Direction l'hôtel de ville qui nous amène à traverser le quartier chinois, mais aussi auparavant Sainte-Catherine, le complexe Desjardins etc. Le quartier chinois, avec ses portes s'il vous plaît était en effervescence pour une quelconque fête, on ne s'est pas renseigné malheureusement, nous ne faisions que passer, hagards dans nos pensées. Le petit dragon est passé et nous avons continué, chemin faisant vers l'hôtel de ville où malheureusement, encore, nos voitures d'emprunts se trouvaient, mais ne nous avaient pas été attribuées, entre autre une rolls, une limo et je sais plus c'était quoi l'autre.)
Ok Hôtel de Ville check, direction le métro pour une vue outsanding of Montréal. Tibilibilibili (pour vous faire patienter le temps de la marche) Métro, ligne Jaune (c'est facile y'en a que 4 à Montréal) prochain arrêt Jean Drapeau ah déjà, bon on descend.
Venu de nulle part et nous indiquant gentillement le bon spot, un québécois se joint à nous et nous raconte un pti peu d'histoire, ce que font les d'Jeuns la nuit à Montréal (soirée électro, alcolo, danse jusqu'à la fin de la nuit, jusqu'au lever du soleil). Et puis tranquillement on se pose, on se grille, on s'en grille et c'est bon.
Photo, instants figés, le vent nous caressant, un peu frissonant tout de même.
Après un temps c'est reparti, et en route pour Montréal, mais le temps passe, la faim se fait sentir bien que l'on ait fait un détour par Sainte-Catherine (et oui c'est une drogue on devient addict pour un rien). Ah oui, mais en fait c'est parce que l'on avait voulu tester le musée des Beaux-Arts, fermé, puis le musée des Arts Contemporains c'est 5 dollar... oki demain.
Avenue Mont-royal, manger!
Forcément on s'arrête au Mont-Royal, chtiote salade grecque pour faire passer le big sandwich et puis les news. Retour à la case départ, vous ne gagnez pas $20.000 (dommage) et vous n'allez pas en prison (tant mieux). On se pose, TV, Mail etc, et puis bien sûr, auberge de jeunesse oblige, rencontre, vous sortez ce soir, vous buvez aussi, mais c'est bien, nous voilà donc sortis avec des français, des bretons, des français (excusez-moi j'ai une certaine propension à me souvenir des bretons ;)
C'est parti, bar, billard, bière oooo quelle magnifique allitération en B ;)
Longue nuit, longue soirée...
And our bed...


... And Wake up et oui le trip n'est pas fini, c'est dimanche, c'est royal, ça mérite un bagel. Arrêt sur Mont-Royal pour un p'ti déj, des bagels, du peanut butter, mes papilles en salivent encore alors que mon cerveau jubile. And go, c'est parti, Mont-Royal, Métro, puis l'université du Québec, celle de MacGill (tient on dirait Poudlard, ouais mais ici tu ressors avec un vrai diplôme et un vrai job, pas des Bertie Crochus et des OWLS). Et enfin, après une marche bien crevante, oui la nuit a été longue on sait, le musée des Beaux Arts, c'est beau, c'est chouette, c'est artistique, tient celui-là est chelou, oh mon pote Napoléon, enfin bref à voir, une belle collection, mais on comprend notre patrimoine artistique en France quand on en ressort: ce n'est pas comparable.

Bon pause Starbucks oblige avant de continuer, c'est érintant la culture. Demande de renseignement, par où se dirige-t-on si l'on veut voir le concert des tam-tam, ah bah il faut aller d'lot côté près d'la statue.

Ok, métro check, avenue Mont-Royal à gauche check, avenue du parc à gauche check, tient mais que fait la police à glandouiller dans le parc...
OOOOh la statue ooooo les tam-tam, et là on se pose 5-10-15 qu'importe on observe, tout se transcende, le son, les gens, les mouvements, un seul rythme. Ce rythme qui nous réveille et nous dit monte, monte, monte au sommet. On part, on grimpe, on respire, on saute à l'occasion pour une ou deux photos et là on y est en haut!!! On cherche la croix, on la trouve, on fait le tour, on voit tout, Montréal, le soleil aveuglant, irradiant et irrisé. La ville se pavane sous nos yeux, nous dit: "hey alors c'est bon", et à nous de répondre "oooh yeah".  On fait le tour et on trouve une superbe place, avec une superbe vue. Puis la descente, le retour, pied à terre, les couleurs frivoles s'envolent, les feuilles tombent et nous aussi. Peel, Sainte-Catherine, le métro, Mont-Royal, et une Poutine avec un burger, miam, bon c'est pas le meilleur des mets mais c'est bon.

Soirée tranquille car lendemain difficile.

... And wake up, lundi, ablations (ablutions serait plus approprié ahahaha) quotidiennes (j'aime bien ce nom) puis check out, la valise à la main, enfin les roulettes sur le pavé. Photo mythique à Lunetz, 200 Visions ;) puis retour and back sur la même rue pour descendre une dernière fois sur notre chère Sainte-Catherine. Petit passage par des coins bien sympa, beaucoup de tatoueurs et de perçeurs dans le coin, dans le quartier latin, de belles maisons, ça donne envie, l'accent moins, bien évidemment ;)

Puis Sainte-Catherine, pause aux Arts Contemporains, la marche c'est érintant, on rejoint notre ami le métro, direction Honoré Beaugrand, ligne Verte, puis Montmorency, ligne orange, arrêt Jean Talon. Dernière pérégrination, le marché, les couleurs, les fruits, les légumes, les senteurs. Une crêpe, une galette oo et du sel de guérande. 4x4 you rock ;)

Un dernier pti tour et puis s'en vont, somnambule alors là non, somnolence dans la voiture, le char ou ce que vous voulez, on s'en calisse car nous sommes sur la route du retour. Bouchons, détours, bouchons, fous du volant, arrivée à Waterloo, week end érintant.

Quelques phrases cultes de ce week-end:
"Arrête Coleen, mais arrête, arrête" (en effet, j'aime embêter mon acolyte),
"Calice, il a chié dans le char, ça pue gamin" et oui nous sommes bien au Québec, Tabarnak.
"Toi t'es une morue sauf que tu vies pas dans l'eau", celle-là reste une de mes préférées, sortie par un breton, bien évidemment l'humour ne leur manque jamais, (oh mon dieu mais quelle régionaliste celle-là ;)

To be continued, coleeeny out =>

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